A propos
Le mot du Président
Le mot du Président
Ayant succédé à l’Union Royale Belge pour les Pays d’Outremer (UROME), l’URBA continue à assurer la défense de l’œuvre accomplie par les efforts communs des Belges et des Africains au Congo, au Rwanda et au Burundi, en contribuant à documenter en totale objectivité tout ce qui a été réalisé, dans les conditions de chaque époque.
Conformément à la volonté de ses lointains fondateurs, l’URBA continue également à assumer son rôle de coupole pour toutes les associations ayant pour objectif de sauvegarder et de vivifier les liens tissés sur le terrain par leurs membres, de même qu’à les inspirer et à les relayer auprès des instances concernées.
Il n’échappe à personne, et surtout pas à la presse, que ces dernières décennies une contre-culture a vu le jour. Les liens privilégiés noués jadis entre la Belgique et les territoires africains qu’elle administrait ont subi de fortes secousses. Dans sa volonté de stimuler la cohésion et une mémoire commune apaisée, l’URBA assume pleinement son rôle et ne se dérobe pas au débat, mettant d’une part en pleine lumière les points communs, les avantages cumulés, assumant d’autre part les manquements démontrés par les scientifiques.
Loin des préjugés et des ‘vérités scientifiques’ du XIXe siècle, l’URBA se réjouit des avancées de la recherche et de la politique, qui ont fini par établir que tous les êtres humains ne forment qu’une seule et même famille, riche de sa diversité, quels que soient leur origine ou leur passé. Les Nations Unies ont formellement endossé ce concept dans la Déclaration de Durban du 8 septembre 2001.
Le racisme, d’où qu’il vienne, n’aurait donc jamais dû se développer dans nos sociétés. Il n’est que tentative de domination et de rejet de l’autre, facteur de division et attaque profonde contre la dignité.
L’URBA prône une tolérance zéro à l’égard du racisme et souhaite activement encourager et contribuer à débusquer et à combattre ses nouvelles formes qui n’ont pas encore toutes été documentées ni rendues punissables par la loi.
La Belgique est un pays pleinement ouvert sur le monde. Malgré toutes les colonisations qu’elle a eu à subir elle-même pendant des siècles et qu’elle a imposé pendant un temps en Afrique centrale, elle a gardé son sens de l’hospitalité et reste convaincue de la richesse que les apports multiculturels signifient pour la société.
A travers les siècles la Belgique s’est avantageusement nourrie de la diversité qui a toujours offert et continue à offrir des opportunités de prospérité accrue là où toutes les compétences peuvent s’y épanouir et être valorisées, sans discrimination.
Une diaspora toujours plus significative de Congolais, Rwandais et Burundais en Belgique, offre à l’URBA l’occasion d’inspirer les générations montantes, du nord comme du sud, et d’affiner ainsi la compréhension réciproque et le regard commun.
C’est dans cette perspective que le vivre ensemble trouve son sens et que l’URBA tient à orienter son action vers l’avenir. Dans le monde globalisé, tout plaide en outre pour que l’URBA s’ouvre aussi aux autres pays africains. Bien que de manière moins intensive, la Belgique a été et est présente et y est (re)connue. C’est un potentiel qu’il y a lieu de valoriser, dans la perspective d’une mondialisation à visage humain.
Cet ambitieux programme n’est réalisable qu’avec l’engagement de toutes et de tous. L’URBA y compte.
D’ores et déjà, merci pour votre soutien !
Associations
Découvrez les associations partenaires
ABC
Alliance Belgo-Congolaise (association de fait)
Avenue de la Gombe École Belge, local n°57, Commune de la Gombe, Kinshasa
République Démocratique du Congo
Afrikagetuigenissen vzw
Leuvensesteenweg 352, bus 201,
3070 Kortenberg
AP KDL
Amicale des Pensionnés des Réseaux Ferroviaires Katanga-Dilolo-Léopoldville asbl
secrétariat@tuma-mashua.net
C/o Françoise De Greef,
Avenue du Bourgmestre Jean Herinckx 16/7, 1080 Bruxelles.
ARAAOM
Amicale Royale des Anciens d’Afrique de Liège (association de fait)
Rue du Laveu 97,
4000 Liège
ASAOM
Amicale Spadoise des Anciens d’Outre-Mer (association de fait)
Vieux château, Rue François Michoel 220-222,
4845 Sart-lez-Spa (Jalhay)
C.R.A.A.
Rue Commanster 6, 6690 Vielsalm
CRAOM
Cercle Royale Africain et de l’Outre-Mer asbl
Koninklijke Afrikaanse en Overzeese Kring
CRNAA
Cercle Royal Namurois des Amis d’Afrique asbl
Adresse : Rue du Premier Lancier 1,
5000 Namur
Adresse courrier : Rue JB Naviaux 39b,
6812 SUXY (CHINY)
MDC
Mémoires du Congo du Rwanda et du Burundi asbl
c/o M. Guy Lambrette
Avenue de l’Hippodrome 50,
1050 Bruxelles
MUSAFRICA
Musée Africain de Namur asbl
Adresse : Rue du Premier Lancier 1, 5000 Namur
Adresse courrier : C/O Bibliothèque Communale, Venelle des Capucins 6, 5000 Namur
NIAMBO
(association de fait)
C/o Françoise De Greef,
Avenue du Bourgmestre Jean Herinckx 16/7, 1080 Bruxelles
RCLAGM
Royal Cercle Luxembourgeois de l’Afrique des Grands Lacs (association de fait)
Rue des Déportés 1, 6790 Messancy
URCB
Union Royale des Congolais de Belgique (association de fait)
Avenue Van Overbeke 222 boite 40,
1083 Bruxelles
URFRACOL
Union Royale des Fraternelles coloniales (association de fait)
Rue de la cible 17,
1030 Bruxelles
VVPF
Vriendenkring Voormalige Force Publique (association de fait)
Rés. Stuyvenberg
Gistelsesteenweg 21 bus 22,
8490 Varsenare
A.D.A. Asbl
Afrique Développement et Avenir
31, Allée des Genêts
5540 Hastières-lavaux
A propos
Vision et objectifs
A une époque où la mémoire collective se voit continuellement réinterprétée, l’Union Royale Belgo-Africaine (URBA-KBAU) reconnaît la complexité et la pluralité des récits historiques liés à la période coloniale belge en Afrique centrale. Elle estime qu’il est crucial de s’engager dans une démarche qui permet de comprendre ce passé dans toute sa diversité, en évitant les écueils d’une vision univoque et tronquée qui ne servirait ni la vérité ni le dialogue fructueux entre les peuples.
Vision et Objectifs de l’Union Royale Belgo-Africaine (URBA-KBAU)
A une époque où la mémoire collective se voit fréquemment réinterprétée, l’Union Royale Belgo-Africaine (URBA-KBAU) constate la pluralité des récits historiques liés à la période coloniale belge en Afrique centrale. Elle estime qu’il est nécessaire de s’engager dans une démarche qui permet à chacun de connaître ce passé dans toute sa diversité, en évitant les écueils d’une vision univoque, tronquée et non contextualisée qui ne servirait ni la vérité ni la compréhension entre les peuples.
Les profonds regrets exprimés par Sa Majesté le Roi Philippe pour ce qu’il y a eu de souffrances vécues pendant la colonisation constituent un pas important vers une meilleure entente mutuelle. Cependant, l’URBA-KBAU estime qu’il ne faut pas s’arrêter aux seuls aspects négatifs mais qu’il y a aussi lieu de reconnaitre les résultats positifs qui, au final, ont façonné les relations actuelles entre la Belgique et ses anciennes colonies.
L’URBA-KBAU entend souligner la multiplicité des mémoires coloniales et encourager une réflexion qui embrasse toutes les facettes de cette époque. Il est impératif d’éviter une lecture biaisée de l’histoire, qui entretiendrait le ressentiment dans une société qui se veut diverse et respectueuse des contributions de chacun.
Avec le dessein de promouvoir un dialogue constructif et une collaboration étroite, l’URBA-KBAU s’est donné pour mission de :
- Promouvoir une connaissance plurielle et sereine de l’histoire coloniale, en mettant en lumière aussi bien les échecs que les réussites communes ;
- Défendre l’honneur et la dignité des peuples de Belgique, du Congo, du Rwanda, et du Burundi ;
- Adopter une tolérance zéro face aux discriminations et aux racismes ;
- Encourager le respect mutuel et l’amitié entre Belges et ressortissants des pays d’Afrique centrale, tout en soutenant l’intégration et le mieux vivre ensemble des communautés ;
- Rechercher l’élargissement des contacts institutionnels et personnels par des réalisations et des initiatives communes mutuellement bénéfiques.
Appel à l’engagement
L’URBA-KBAU, indépendante de tout soutien politique ou de subventions, lance à tous un appel à la soutenir pour renforcer ses capacités d’action et invite à se joindre à elle dans cette démarche constructive et ouverte pour faire ensemble la différence.
A propos
Histoire
La première association d’anciens d’Afrique à voir le jour est le Cercle Royal Africain fondé le 7 décembre 1889 et présidé par le général Albert Thys, l’illustre créateur du chemin de fer du Bas-Congo reliant Matadi à Léopoldville. L’association avait deux objectifs: entretenir entre ses membres un foyer de patriotisme et y développer un centre d’union, d’échange d’idées, de documentation et d’agrément. Elle siégeait régulièrement au 5 de la Place Royale, à la taverne du Globe.
Lors de la célébration de son cinquantième anniversaire en 1939, le Cercle Royal africain comptait 651 membres.
Le 1er juin 1912 se constituait à Bruxelles, la Royale Union Coloniale Belge qui allait fédérer les cercles de vétérans de l’Etat Indépendant du Congo déjà créés dans différentes localités du pays, ainsi que les associations qui allaient suivre.
Histoire
La première association d’anciens d’Afrique à voir le jour est le Cercle Royal Africain fondé le 7 décembre 1889 et présidé par le général Albert Thys, l’illustre créateur du chemin de fer du Bas-Congo reliant Matadi à Léopoldville. L’association avait deux objectifs: entretenir entre ses membres un foyer de patriotisme et y développer un centre d’union, d’échange d’idées, de documentation et d’agrément. Elle siégeait régulièrement au 5 de la Place Royale, à la taverne du Globe. Lors de la célébration de son cinquantième anniversaire en 1939, le Cercle Royal africain comptait 651 membres.
Le 1er juin 1912 se constituait à Bruxelles, la Royale Union Coloniale Belge qui allait fédérer les cercles de vétérans de l’Etat Indépendant du Congo déjà créés dans différentes localités du pays, ainsi que les associations qui allaient suivre.
La Royale Union Coloniale Belge fut fondée avec le concours généreux, d’abord de S.M. le Roi Albert I qui accorda personnellement au nouvel organisme une large subvention, ensuite par celui de puissantes sociétés commerciales et enfin par une participation officielle du Gouvernement de l’époque. Le Ministre d’Etat Auguste Beernaert, qui avait été l’un des plus fidèles soutiens du Roi Léopold II, avait fait inscrire au budget de 1912 un crédit extraordinaire en faveur de la nouvelle association qui devenait propriétaire de l’immeuble sis au 34 rue de Stassart. Parmi les fondateurs, outre Auguste Beernaert, on découvre notamment les noms de Jules Renkin, Ministre des Colonies, le Ministre de la Justice de Landsheere, le député Louis Franck qui deviendra Ministre des Colonies de 1918 à 1924 et le député Frans Van Cauwelaert. Le comité supérieur de la Royale Union Coloniale sera présidé d’abord par Auguste Beernaert et, après le décès de ce dernier, par Gérard Cooreman, président de la Chambre des Représentants.
L’Association s’était donné plusieurs buts : d’abord la propagande en faveur de l’action coloniale, ensuite l’organisation de conférences, la création d’un office de renseignements, la constitution d’une bibliothèque africaine, l’instauration de cours de préparation coloniale pour tous ceux qui s’orientaient vers les carrières coloniales et pour qui aucun enseignement n’était organisé.
En qualité de Fédération des cercles coloniaux, elle concentrait l’action collective des groupements et leur fournissait des locaux pour leurs activités. Le 18 décembre 1912, le Cercle Royal Africain quittait la Place Royale pour installer, lui aussi, son siège rue de Stassart.
Alors que onze cercles avaient contribué en 1912 à la fondation de la Royale Union Coloniale, cette dernière en rassemblait 52 lors de la célébration de son vingt-cinquième anniversaire en 1937. Elle avait organisé 2.782 conférences, créé une bibliothèque de plus de 7.000 volumes dont beaucoup constituaient les vestiges uniques de collections disparues ou d’éditions épuisées, ses cours de préparation coloniale avaient été suivis par 4.264 élèves parmi lesquels 88 % des géomètres arpenteurs.
Après l’accession des territoires d’Outre-Mer à l’indépendance dans les années 60, les cercles se sont ouverts aux coopérants et l’association changea de nom pour s’appeler « Union Royale Belge pour les pays d’Outre-Mer » : en abrégé Urome.
En 2019, la nouvelle direction de l’association, sous l’impulsion du Conseil d’Administration a organisé la première Université d’Eté de l’association pour repenser son avenir et assurer sa pérennité. C’est ainsi qu’au terme d’un processus démocratique et participatif, l’Association a été renommée « Union Royale Belgo Africaine – Koninklijke Belgisch Afrikaanse Unie » (en abrégé URBA-KBAU).
Cette mise à jour des statuts avec une nouvelle dénomination se justifie par l’évolution des relations entre la Belgique, le Congo, le Rwanda et le Burundi et une dimension ajoutant délibérément l’avenir, en tenant compte du rôle, des sensibilités, et de la place croissante des diasporas dans ces relations. L’URBA est dès à présent ouverte aux associations de Congolais, Rwandais et Burundais qui souhaiteraient appuyer sa mission pour renforcer la coopération et l’amitié entre ces pays dans le respect de leur histoire commune et l’espérance d’un avenir mutuellement satisfaisant.
A propos
Objectifs
Voici les buts de l’URBA tels que définis dans l’article 4 de ses statuts révisés. La mission de l’URBA, est la suivante :
Promouvoir
Le souvenir collectif de l’oeuvre accomplie par les Belges au Congo, au Rwanda et au Burundi depuis les origines à ce jour
Sauvegarder et vivifier
Les liens privilégiés entre la Belgique, le Congo, le Rwanda et le Burundi
Coordonner et promouvoir
Les intérêts collectifs de ses membres
Rassembler
Les Belges, les Congolais, les Rwandais & les Burundais qui désirent coopérer pour créer des relations dynamiques positives entre ces pays
Contribuer
Au rapprochement des peuples de ces quatre pays par une action efficace contre toutes les formes de désinformation à leur égard et par la promotion de la rédaction collective d’une histoire factuelle et scientifique de leurs relations
Explorer, étudier et proposer
Des stratégies de coopération mutuellement profitables pour leurs populations
Statuts